[Chronique fantasy] Les illusions de Sav-Loar, de Manon Fargetton
Publié le 25 Janvier 2017
L'imaginaire n'est pas qu'un moyen de se divertir, il sert de vecteur à des messages plus profonds, qui passent souvent mieux en étant entouré d'une belle gangue de merveilleux. J'aimerais tellement que le grand public parvienne à voir les littératures de l'imaginaire de cette façon, au lieu de les considérer comme de "mauvais genres", de la "sous-littérature". À force de voir paraître de petites perles comme ces Illusions de Sav-Loar, j'ai envie de croire en un avenir plus serein pour l'imaginaire qui me tient tant à cœur...
Plusieurs versions de la naissance de Sav-Loar circulent dans le royaume. Toutes racontent comme de jeunes magiciennes poursuivies par les capes d’or se réfugièrent dans la forêt des Songes et y érigèrent une ville secrète. Sans être entièrement fausses, ces légendes sont approximatives, car les fondatrices de cette ville n’avaient rien des adolescentes terrifiées et à peine pubères qu’elles décrivent. Elles étaient des femmes dans la fleur de leur féminité, à l’apogée de leur art, au zénith de leur colère. Elles étaient d’anciens membres du Clos traquées par leurs pairs, ayant assisté au massacre de deux centres d’entre elles par la peur de la différence et la soif de domination. Sav-Loar, le lever de lune, devint le pendant clandestin d’Astria l’éclatante. Ainsi débuta la nuit des magiciens.
... Ou comment j'en suis venue à choisir ce roman-là, et pas un autre.
Ce roman est le second lu dans le cadre de mon partenariat avec les éditions Bragelonne/Milady pour décembre 2016. Je remercie donc très chaleureusement les éditions Bragelonne pour ce partenariat et la découverte de ce livre.
Après la merveilleuse découverte de L'héritage des rois-passeurs, il m'a semblé logique de poursuivre mon agréable incursion en Ombre. D'autant plus que L'héritage des rois-passeurs introduit des personnages (Bleue en l'occurernce) que l'on a envie d'apprendre à connaître, ainsi que la mystérieuse ville de Sav-Loar, repère invisible des magiciennes. Avec ce nouveau roman de Manon Fargetton, j'ai enfin pu assouvir ma curiosité littéraire!
... où les rencontres foisonnent et les amitiés se tissent.
En tout début de roman, je ne vais pas vous le cacher, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Il y avait sans doute le fait que je venais d'enchaîner une série de lectures, et que je n'avais pas totalement décroché de la dernière en date (le dernier tome de Troie de David Gemmell, la chronique est accessible en cliquant sur le lien ^^). Cela tenait aussi dans le fait que certains des personnages ne m'ont pas d'emblée paru sympathiques. Mais qui rencontrons-nous au tout début de l'aventure...
Il y a Fèl, d'abord. Réduite en esclavage par la force des choses, elle est mise en vente sur le marché des esclaves, en compagnie d'autres femmes et hommes partageant son sort. Elle m'est apparue comme une jeune femme de grande beauté, intelligente, intrépide et au caractère bien affirmé. Seule ombre au tableau, je la trouvais arrogante et assez égoïste, ne pensant qu'à sa propre fuite sans se soucier du sort des autres esclaves.
Il y a Bleue, jeune adolescente perdue, résignée à son sort. Sa fragilité à fleur de peau fait d'elle un des personnages pour lesquelles on ressent le plus d'empathie. On a presque envie de pouvoir se matérialiser dans l'univers du roman, pour la protéger, la défendre, l'éloigner de toute cette perversion.
Il y a Tiriss, cette sauvageonne dont on ne sait pas grand-chose. Cachée sous sa propre crasse et murée dans le silence, elle ressemble à peine à une humaine. Si elle attise au début quelque pitié chez le lecteur, elle devient par la suite irritante à mes yeux. Elle aussi finit par se montrer égoïste, préférant son propre salut à la sécurité du groupe au sein duquel elle se verra forcée d'évoluer. Sa trahison m'a écoeurée, encore que je puisse en comprendre les raisons.
Et puis viennent Oreb et Guilhem qui, eux, ne sont pas désagréables de prime abord. Ils sont mystérieux, surtout en ce qui concerne Oreb, et on a envie d'en apprendre plus sur eux. Il est vrai que Guilhem parle beaucoup, et souvent à des moments assez mal choisis, mais il a un côté débonnaire qui n'est pas déplaisant.
Tous ces personnages sont donc achetés sur le marché aux esclaves par des soldats du Sker, un riche et énigmatique personnage dont le palais se situe au coeur du désert. Ils sont accompagnés d'un médecin, Amesan. S'il travaille pour le Sker, on sent dans son personnage une réelle empathie pour les esclaves, sentiment qu'il essaie de dissimuler à ses coéquipiers. Il est aussi doux que possibles avec leurs nouvelles recrues, et il se montre respectueux, autant que faire se peut. C'est le personnage qui m'a le plus attirée au début du roman, et c'est à lui que je me suis accrochée tandis que le voyage dans le désert se poursuivait.
Ce n'est pas que les autres personnages ne sont pas intéressants, que du contraire. Mais je les ai trouvé perturbants, au début, car on sait peu de choses d'eux, et leur comportement n'aide pas à les rendre sympathiques. Ceci dit, on sent assez rapidement que ce comportement n'est pas dû à leur caractère propre, mais bien à leur vécu difficile. Constamment sur la défensive, ils ont érigé autour d'eux des barrières telles que tout ce qu'ils peuvent montrer d'eux-mêmes, ce sont les fêlures de leurs âmes. On perçoit qu'ils sont amenés à évoluer, ensemble ou séparés, vers le bien ou vers le moins bien, et c'est ce qui les rend intéressants. Pour qu'ils nous soient réellement sympathiques, il faut attendre d'en savoir plus sur leur passé et ce qui les a brisé. Et cela viendra, en son temps...
Dans le palais du Sker, tous ces personnages découvriront de nouvelles formes de tourments. Fèl et Bleue, surtout, car elles ont été vendues comme esclaves sexuelles et subissent chaque nuit les sévissent infligés par le Sker, un homme au fort penchant pervers, porté sur le sadisme.
La gamine était assise sur sa couche, immobile, ses yeux grands ouverts qui ne regardaient rien.
Lorsque les gardes l'avaient raccompagnée au harem, Fèl avait obligé Bleue à se laver, descendant avec elle dans le bassin pour ôter l'odeur de sexe qui empoissait les longs cheveux bruns qu'elle avait ensuite tressés, puis elle lui avait passé une robe sombre et des sandales confortables. La petite s'était laissé faire sans poser une seule question. Fèl non plus n'avait pas parlé. Le mince corps de Bleue était parsemé de blessures et de marques violacées. C'était le lot des filles mal nées que de perdre leur virginité sans douceur - Fèl était un exemple parmi tant d'autres de cette réalité -, néanmoins, la gamine avait connu ces derniers jours un degré de violence si terrible qu'il avait modifié son regard jusqu'à le rendre insoutenable. Ses yeux d'onyx semblaient accuser le monde entier ; ils étaient au-delà de la colère, au-delà de la parole ; ils étaient gouffres sans fond, miroirs aux reflets pénétrants qui soufflaient dans l'esprit de ceux qui les croisaient un implacable "regarde, et vois".
... ou la fuite désespérée vers Sav-Loar.
Alors que les dégoûtants penchants du Sker se font de plus en plus présents, oppressants, un évènement fait tout basculer. Dans l'aile des concubines, une magicienne est née, et elle est si puissante que son aura alerte tous ceux qui sont sensibles à la magie. Les magiciennes de Sav-Loar, qui désirent sa protection, mais aussi les magiciens du Clos, qui cherchent à éradiquer les magiciennes et qui, pour se faire, tuent sans exception toutes celles chez qui les pouvoirs se révèlent.
Les magiciens sont en route pour le palais du Sker, et sont dirigés par Til'Enarion, le plus puissant traqueur du Clos. Le temps de cette nouvelle magicienne est à présent compté. Elle devra fuir le palais pour se réfugier à Sav-Loar, aidée de Fèl, Oreb, Guilhem, Tiriss, Amesan, et Minuit, un magicien renégat qui oblige ce groupe hétéroclite à l'aider dans sa fuite. Ils sont rapidement rejoints par Manala, une magicienne de Sav-Loar, qui maîtrise l'art des illusions à la perfection.
C'est ainsi que débute ce fabuleux roman. J'espère que je vous ai mis l'eau à la bouche! Peut-être avez-vous l'impression que je vous en dit trop, mais je ne pense pas. La suite du roman est riche en péripéties, en rebondissements, en évolutions, en palpitations, et ne pourra que vous captiver comme ce fut le cas pour moi. Oui, je me suis rapidement piquée au jeu, prise au piège de l'intrigue haletante et pleine de surprises.
L'aube les saisit en pleine fuite.
Bleue jeta un coup d’œil en arrière. Au moins sept magiciens étaient à leurs trousses. Manala avait rétabli l'illusion d'invisibilité pour que leurs poursuivants ne puisse se saisir de leurs ombres ni les attaquer à distance, mais elle leur avait avoué qu'elle n'avait pas le temps d'être précise, et qu'ils apercevaient certainement des fluctuations de lumière dévoilant leur présence. Sans compter qu'ils traquaient avec une précision redoutable le pouvoir qui émanait de Bleue.
L'adolescente raffermit sa prise sur la main glissante de Fèl, les yeux fixés au sol qui se précipitait à sa rencontre. Ce versant de la montagne était presque plus dangereux que l'autre tant les pierres sournoises semblaient attendre leurs pas pour que, emportés par l'élan, ils ne puissent éviter la chute. Bleue avait espéré cette descente plus rapide que la montée qui l'avait précédée. C'était à peine le cas - du moins, s'ils voulaient parvenir en bas vivants.
... où les personnages suivent leur petit bonhomme de chemin.
Si, au début, certains personnages me semblaient mystérieux, agaçants, égoïste, arrogants, j'ai rapidement appris à les apprécier. Au fil du récit, on en apprend plus sur leur passé, leur vécu, et on commence à comprendre pourquoi ils réagissent parfois d'une façon peu plaisante. Mieux encore, on sent que leur proximité forcée, doublée de la quête qui est la leur, tend à travailler sur leur caractère. Progressivement, ils s'apprivoisent l'un l'autre, se remettent en question, s'introvertissent plus et commencent à réparer leurs fêlures intérieures.
Même Tiriss, que je n'appréciais pas du tout au début, remonte ses manches et se révèle au fil de ses péripéties. C'est une véritable métamorphose, un passage du gris foncé vers le gris clair.
Leur progression sera fulgurante et des plus intéressantes à observer. J'aime énormément les personnages de roman qui évoluent au fil du récit, c'est ce qui confère à l'histoire une réelle profondeur, un côté humain touchant. Avec Les illusions de Sav-Loar, Manon Fargetton y est très bien parvenue. C'est, selon moi, un des grands points forts du roman.
D'ordinaire, Tiriss restait sur la réserve, et encore plus avec les étrangers. Mais en voyant la vieille femme s'entraîner devant sa maison, elle avait marché droit vers elle et s'était arrêtée à moins de deux mètres. Depuis, elle scrutait chacun de ses mouvements, bien plus rapides que ceux qu'ils avaient observés en montant vers le temple. La vieille Niam toléra la présence de Tiriss durant plusieurs minutes, puis elle lui jeta un coup d’œil courroucé et, d'un geste de la main, l'invita à prendre place en face d'elle et à l'imiter. Tiriss, pourtant petite et légère, semblait lourdaude comparée à la fluidité de Niam.
Fèl hésita. Elle n'avait pas assez confiance en ses fragiles capacités de combattante pour céder à son envie de se joindre à elles, surtout après que la vieille femme eut corrigé Tiriss d'une volée de coups secs sur les bras et les épaules.
Guilhem déboula du chemin, les cheveux encore humides.
- Je rêve, ou Tiriss se fait frapper et ne répond pas?
... où les spécificités des femmes jouent un rôle prépondérant.
Outre le côté humain, prépondérant dans le roman, on retrouve également la grande inventivité et l'imagination sans limites de Manon Fargetton. Bien sûr, on retrouve le monde d'Ombre, même si le Royaume d'Ombre en lui-même se fait un peu attendre. On découvre d'abord le désert des Regrets, puis la ville de Sav-Loar, l'Île-qui-rêve ainsi que la mer. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié de voir de nouveaux paysages de cet univers, de découvrir de nouvelles contrées, de nouvelles coutumes. C'était très chouette, et vraiment bien imaginé.
Mais le but de ce roman, avant toute chose, est de faire découvrir Sav-Loar et les magiciennes qui y ont trouvé refuge, apprendre leur histoire, les spécificités de leur magie et le pourquoi de la traque infernale que leur livrent les magiciens du Clos.
L'opposition entre magiciens et magiciennes repose sur des erreurs de compréhension mutuelle, les magiciens véhiculant une mauvaise version de l'histoire du Clos. Elle repose également, et c'est sans aucun doute cela le plus important, sur les disparités entre les hommes et les femmes, les hommes tentant de démontrer la supériorité qu'ils se confèrent, et les femmes tentant de s'imposer en tant que leurs égales.
- En ces jours exaltants, tout était à créer : la capitale elle-même, l'organisation de la nouvelle communauté magique, les formations dispensées aux étudiants de l'académie... l'enthousiasme était à la mesure des possibles qui s'ouvraient pour les magiciens. Mais le ver était dans le fruit. Certaines femmes trouvaient qu'on ne leur laissait pas assez voix au chapitre - qu'espéraient-elles?
- Une place égale à celle des hommes.
- Absurdité. Nous ne sommes pas égaux, ni dans nos corps ni face à la magie, comme elles se sont ensuite employées à le démontrer.
J'ai adoré cette facette du roman, ouvertement féministe sans nécessairement chercher à diaboliser l'entièreté des hommes, mais visant à démontrer l'étendue des qualités féminines, qui sont trop souvent ignorées.
Les illusions de Sav-Loar fait la part belle aux femmes, leur conférant un pouvoir magique supplémentaire par rapport aux hommes : celui de créer des illusions magiques, en usant d'une spécificité toute féminine, celle de la maternité. Cela pose également la question du droit des femmes à disposer de leur corps comme il leur plaît. Question particulièrement pertinente à une époque où les droits des femmes viennent de faire un bond si énorme en arrière... Personne n'a oublié, je crois, que le nouveau président des États-Unis vient de voter une loi visant à mettre à mal le droit à l'avortement. Ce que j'ai aimé, dans ce roman, c'est que chacune est libre de prendre la décision qui lui convient le mieux. Il n'est dit nul part qu'une solution est mieux qu'une autre, chaque femme dispose de son libre arbitre et agit en fonction de ce qu'elle croit être bon pour elle, en toute connaissance de cause. Et ça, j'aime.
Bleue déglutit. Cette chaleur, c'était l'essence même de son pouvoir. Le ventre était en quelque sorte la marmite bouillonnante de magie. Les mains, elles, étaient l'outil permettant de modeler cette puissance brute. Et en trois jours, elle avait péniblement réussi à faire remonter la chaleur de ses mains jusqu'à son coude. Jamais elle n'arriverait à atteindre son ventre...
Repoussant ses craintes, elle suivit les indications de Tyna.
Au bout de deux heures, ses mains la brûlaient plus encore qu'au départ.
- Je n'y arriverai jamais! explosa-t-elle. Je me crispe!
... Quand l'héroïne principale est plus qu'attachante.
Oui, je sais, le jeu de mot de l'entête est facile ^^ Que voulez-vous, on ne se refait pas...
Mais oui, je suis bel et bien bleue de Bleue! Je me suis un peu retrouvée dans son personnage, au début du roman, lorsqu'elle accuse les coups sans rien dire, laissant son regard parler pour elle. Et j'ai admiré son évolution, sa volonté de transcender les blessures qui sont siennes pour en faire une force. J'ai aimé son mystère, sa réserve, son courage, sa ténacité.
Sans nul doute, c'est mon personnage préféré de ce roman! Question triviale, mais ce que j'aimerais pouvoir changer ma couleur de cheveux comme elle l'a fait! Plus de décoloration, plus de produits agressifs qui font fondre le cheveu comme beurre au soleil de Provence! Hmmm, il va falloir que je me mette à la magie, moi...
Après l'attaque qui avait tué sa famille adoptive, elle avait été vendue comme esclave et avait porté la robe bleu sombre de sa condition. Ses maîtres s'étaient amusés de son prénom, le trouvant aussi prémonitoire que pratique au quotidien. Elle n'était plus une personne. Juste une fonction. Bleue l'esclave.
Le couple de maîtres qu'elle avait eu avant d'être achetée par le Sker avait trouvé un sens nouveau à son prénom. Quand l'envie leur en prenait, ils la battaient jusqu'à ce que son corps se change en une vaste ecchymose bleu violacé. Le Sker, sans le savoir, avait repris à son compte cette signification, l'additionnant de blessures plus profondes encore au creux de son esprit.
Bleu des fleurs sauvages, bleu des esclaves, bleus au corps et à l'âme, trois facettes de sa jeune vie ancrées trop profondément en elle pour qu'elle les renie.
Les illusions de Sav-Loar est un merveilleux roman, qui démontre une fois de plus tout le talent de Manon Fargetton. On y retrouve sa patte, son écriture fluide et rythmée si caractéristique, mais aussi beaucoup de sensibilité, de profondeur, de féminité.
C'est un roman riche à tout point de vue. Les relations entre les personnages, ainsi que leur personnalité, sont profondes et complexes. On sent qu'il y a, derrière le tableau qu'en fait l'auteure, une grande recherche et une excellente observation de la psychologie humaine. L'univers est, lui aussi, complexe et riche, à l'image de ses habitants et de ses héros. On y retrouve bien sûr les magiciens aperçus dans L'héritage des rois-passeurs, et on y découvre les magiciennes, avec leur magie bien à elles, et leur cité-refuge, Sav-Loar.
Au-delà du côté imaginaire, le récit soulève diverses questions qui s'inscrivent bien dans notre réalité. La place de la femme dans la société et sa constante lutte contre la suprématie masculine, le droit de la femme à disposer de son corps comme elle l'entend, la quête initiatique, la remise en question de ce que l'on prend pour acquis, l'amour et l'amitié qui se construisent peu à peu...
C'est ce que j'aime avec ce genre de fantasy. L'imaginaire n'est pas qu'un moyen de se divertir, il sert de vecteur à des messages plus profonds, qui passent souvent mieux en étant entouré d'une belle gangue de merveilleux. J'aimerais tellement que le grand public parvienne à voir les littératures de l'imaginaire de cette façon, au lieu de les considérer comme de "mauvais genres", de la "sous-littérature". À force de voir paraître de petites perles comme ces Illusions de Sav-Loar, j'ai envie de croire en un avenir plus serein pour l'imaginaire qui me tient tant à coeur...
![[Chronique Fantasy] L'héritage des rois-passeurs, de Manon Fargetton - Chroniques des mondes hallucinés](https://image.over-blog.com/XK8WHPIj1cLRnamapdzSmI7DF4k=/170x170/smart/filters:no_upscale()/image%2F0540781%2F20170114%2Fob_0b7229_heritage-des-rois-passeurs-fargetton.jpg)
De cette lecture, je retiendrai donc surtout l'écriture fabuleuse de Manon Fargetton, alternant fluidité, rythme et poésie. Je retiens également les personnages, travaillés tout en finesse, et...
http://www.chroniquesdacherontia.fr/2017/01/heritage-des-rois-passeurs-manon-fargetton.html
L'héritage des rois-passeurs
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